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Après cet incident survenu près d’un lycée, mardi à Saint-Laurent-du-Maroni, à l’ouest de la Guyane, les enseignants demandent plus de moyens financiers pour lutter contre les violences en milieu scolaire.
Deux jeunes mineures ont été blessées aux jambes mardi après des tirs d’armes à feu près d’un lycée, à Saint-Laurent-du-Maroni, à l’ouest de la Guyane. D’après le procureur, les deux lycéennes, l’une née en 2006 et l’autre en 2008, les deux jeunes filles ont été admises à l’hôpital, mais leur pronostic vital n’est pas engagé. Un jeune homme de 22 ans, d’origine surinamaise, a été placé en garde à vue. Il a été désigné par un témoin comme "pouvant avoir eu un rôle" dans cette fusillade, rapporte le procureur. D’après Le Parisien, le mobile et l’identité du tireur sont encore incertains. Le lycée Bertène Juminer restera fermé jusqu’à la fin des vacances, qui commencent vendredi après cet incident.
Une première altercation entre jeunes, à proximité du lycée Bertène Juminer a précédé les tirs d’armes. Une seconde altercation s’en suivit. Après cet incident, les enseignants ont exigé plus de moyens financiers pour lutter contre les violences en milieu scolaire. "Nous sommes plutôt pessimistes sur la suite de l’année scolaire", a déclaré Manuel Roussel, représentant du syndicat SNES-FSU et professeur au lycée Bertène Juminer. L’enseignant a en effet dénoncé le manque d’argent nécessaire pour venir à bout des problèmes. Elle a alors réclamé davantage d’assistants d’éducation pour encadrer les élèves.
De son côté, le recteur de l’académie de Guyane, Philippe Dulbecco, a pris cet incident très à cœur en se rendant au chevet des victimes. Il s’est également rendu dans plusieurs établissements de Saint-Laurent, très touchés par les violences en milieu scolaire, où il a rencontré les membres de la communauté éducative.
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