Neuf personnes, parmi lesquelles cinq mineurs, ont été arrêtées et mises en garde à vue le jeudi 3 octobre en Guadeloupe. Ces interpellations ont eu lieu après les violences urbaines survenues à Sainte-Rose, dans le nord de la Basse-Terre, selon le parquet de Pointe-à-Pitre.
Caroline Calbo, procureure de la République de Pointe-à-Pitre, a dit : "je confirme l’engagement des gendarmes sur cette opération et neuf interpellés de 14 à 25 ans qui sont en garde à vue en ce moment, dont cinq mineurs", relaient les médias nationaux comme franceinfo. Selon elle, "il y a beaucoup d’infractions différentes", à savoir "des dégradations, la participation à l’attroupement, à visage dissimulé ou non, la dégradation par moyens dangereux ou des vols en réunion". Quelques jours auparavant, quatre commerces avaient été saccagés à Sainte-Rose, où des barrages avaient été mis en place, parfois incendiés. Les médias locaux rapportaient également des incidents de jets de projectiles.
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Des émeutes urbaines ont eu lieu dans plusieurs communes de la Guadeloupe depuis le 18 septembre. En réaction, le préfet a instauré un couvre-feu pour les moins de 18 ans, étendu à une quinzaine de zones le 23 septembre, avant d’être levé cinq jours plus tard. Dans d’autres communes, des mineurs avaient été interpellés alors que des barrages étaient également érigés, certains étant incendiés. Malgré ces tensions, aucun commerce n’a été pillé. Tandis que la Martinique a connu des manifestations en lien avec la vie chère, les autorités en Guadeloupe n’ont pas signalé de revendications précises concernant les barrages.
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