SIPA
Le braqueur Redoine Faïd a entamé depuis lundi une grève de la faim afin de contester la détention provisoire de sa logeuse et de trois membres de sa famille. La ministre de la Justice a fermement réagi.
Interpellé le mercredi 3 octobre, Redoine Faïd a été mis en examen et incarcéré au centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais). Depuis, il est surveillé de très près. La jeune femme qui l’avait logé et trois membres de sa famille, dont son frère et ses deux neveux, ont été placés en détention provisoire pour "association de malfaiteurs".
>> A lire aussi : Cavale de Redoine Faïd : trois complices présumés placés en détention provisoire
Pour protester contre l’incarcération de sa famille et sa logeuse, le braqueur multirécidiviste a débuté lundi une grève de la faim. Il a expliqué son geste dans une lettre envoyée aux magistrats.
Lors de l’émission "Audition publique" sur LCP-Public Sénat, la ministre de la Justice Nicole Belloubet a souligné que l’explication du braqueur était inadmissible. "Redoine Faïd n’a pas à s’opposer au traitement judiciaire donné aux personnes qui l’ont hébergé ou aidé à s’évader. On marche sur la tête", a-t-elle déclaré.
Le délégué local du syndicat UFAP Prison, Gregory Strempek, a pour sa part souligné que Redoine Faïd a changé. Selon lui, il est différent de ce que les gens ont vu à la télé. Toutefois, il faut toujours se méfier de lui. "C’est peut-être un subterfuge, peut-être qu’il prépare quelque chose. Il faut se méfier et s’attendre à tout et ne pas lâcher", met-il en garde.
>> À lire aussi : Nicole Belloubet : "Une surveillance extrêmement étroite" pour Redoine Faïd
(Source : RTL)