Graeme Sloan/Sipa USA/SIPA
Plusieurs élèves ont présenté des troubles de la mémoire pouvant laisser penser à une ingestion de la "drogue du violeur" GBH après des soirées étudiantes à Grenoble.
La direction du Grenoble Ecole de Management a fait un signalement le 20 octobre pour alerter sur une possible circulation de la "drogue du violeur", GBH lors des soirées étudiantes.
Le parquet de Grenoble a ouvert une enquête préliminaire la semaine dernière, rapporte BFMTV.com, confirmant les informations du Dauphiné Libéré. Cette circulation de GBH aurait eu lieu dans trois soirées organisées par les étudiants dans la première quinzaine du mois.
Des étudiants ont présenté des troubles de la mémoire pouvant laisser penser à une ingestion de la "drogue du violeur". Cette situation a alerté la direction même si pour l’heure, aucune plainte pour viol ou tentative de viol n’a été déposée.
Selon la chaîne, cette enquête intervient alors qu’une convention vient d’être signée entre le parquet de Grenoble et les universités de la ville. Elle vise la mise en place d’une stratégie claire et efficace dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles et sexistes.
De ce fait, dès que les écoles reçoivent les témoignages des étudiants ou étudiantes, elles doivent les transmettre automatiquement aux services du procureur, qui ouvriront une enquête.
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