Emmanuel Macron a suivi en direct le refus d’un gendarme de porter assistance à une femme qui appelait à l’aide. Ce fonctionnaire ignorait que le président entendait l’échange téléphonique.
Avant l’ouverture officielle du Grenelle des violences conjugales, mardi 3 septembre dernier, Emmanuel Macron a décidé de se rendre au siège parisien du 3919, la plateforme téléphonique d’accueil des victimes de ces violences.
Le président a alors suivi en direct un échange téléphonique entre un gendarme et une femme qui portait plainte pour menaces à l’encontre de son mari. Le fonctionnaire a refusé de porter assistance à la plaignante en déclarant qu’il est nécessaire au préalable d’avoir un "ordre d’huissier", rapporte 20 Minutes.
Après la prise en charge qualifiée de "défaillante" de cette femme en détresse, la gendarmerie nationale a fait part, dans la soirée de mardi, de la décision d’ouvrir une enquête interne.
La direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) a fait remarquer que : "Même si le contexte du cas évoqué doit être précisé, la prise en compte de cette victime en difficulté apparaît totalement défaillante".
Une enquête administrative, confiée à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN), a été ouverte. D’après la gendarmerie nationale, cette enquête servira à "déterminer les circonstances de ce manquement".
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