Après avoir détecté du glyphosate dans leur urine après analyse, 45 habitants de Toulouse ont décidé de porter plainte.
Des habitants de Toulouse ont fait constater par huissier les résultats de leurs analyses à la fin décembre 2018, selon Europe 1. En moyenne, ils avaient 1,113 microgramme/litre de glyphosate dans leurs urines alors que le seuil maximal est de 0,1 microgramme par litre d’eau potable. Probablement cancérigène, selon l’Organisation mondiale de la Santé ou OMS, le glyphosate est l’un des composants du désherbant RoundUp (Bayer).
Pascal Barbier, trésorier d’Europe Ecologie-Les Verts Midi-Pyrénées a confié avoir un taux 22 fois supérieur à la normale dans l’eau potable. « Je pensais que je serais moins contaminé par ce produit. », a-t-il annoncé. Mercredi 13 février, 45 personnes ont décidé de porter plainte individuellement au tribunal de Toulouse pour « mise en danger de la vie d’autrui », « tromperie aggravée » et « atteinte à l’environnement ». Leurs objectifs sont d’alerter le public et mettre les responsables politiques et industriels devant leurs responsabilités.
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Maintes fois, le glyphosate a été déjà mis en cause pour différentes raisons. D’ailleurs, Emmanuel Macron s’est engagé de l’interdire d’ici à 2021. En mai 2018, les députés ont cependant écarté cette mesure de la loi agriculture et alimentation. Côté européen, les membres ont voté en 2017 une nouvelle autorisation pour 5 ans de ce produit controversé. Le chef de l’Etat lui-même a déclaré que la France ne parviendrait pas à s’en passer à 100 % dans les trois prochaines années.