Le mardi 10 septembre, une lettre anonyme contenant des menaces de mort a été découverte dans une salle de classe du lycée Jean Monnet de Libourne, en Gironde. Toutefois, les détails précis du contenu n’ont pas été divulgués.
Le procureur de la République de Libourne, Loïs Raschel, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour "menaces de mort à l’encontre d’une personne chargée de mission de service public, commise en raison de la race, l’ethnie, la nation ou la religion." L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de Libourne et à la communauté de brigades. Cette enseignante a déjà été la cible d’intimidations par le passé. Elle avait reçu des menaces similaires il y a plusieurs mois.
En décembre 2023, une autre lettre anonyme avait été retrouvée dans le lycée, adressée à cette même enseignante. Le message, d’une violence extrême, menaçait de l’égorger, selon les termes rapportés par Franck Dole, représentant du syndicat CGT. L’auteur avait également menacé de tuer d’autres membres de la communauté éducative. Il utilisait des termes racistes. Ces menaces rappelaient tristement les assassinats de Samuel Paty et Dominique Bernard, deux enseignants victimes de violences similaires.
Malgré ces nouvelles menaces, les cours au lycée Jean Monnet ont repris normalement, contrairement à décembre 2023 où les enseignants avaient exercé leur droit de retrait. Néanmoins, des mesures de sécurité ont été mises en place. Des fouilles systématiques à l’entrée de l’établissement ont été instaurées pour renforcer la sécurité, et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Source : Tf1info.fr