L’ancien boxeur Christophe Dettinger devra également indemniser ses victimes à hauteur de 2 000 et 3 000 euros.
Le tribunal a rendu son verdict pour l’affaire de l’ex-boxeur qui s’en est pris violemment à deux gendarmes lors de l’acte 8 des Gilets Jaunes. L’un d’entre eux a reçu 2 jours d’ITT tandis que l’autre n’est pas encore retourné au travail, après 40 jours. Christophe Dettinger a été condamné mercredi à un an de prison ferme, aménageable en plus d’une interdiction de séjour à Paris durant six mois. Une indemnisation des victimes a été également prononcée pour un montant de 2 000 et 3 000 euros.
Le verdict a été accueilli avec des chants et des sifflets après qu’il ait été digéré par la famille et les proches du boxeur. Le procureur avait requis trois ans de prison, dont un de sursis avec mise à l’épreuve. Il a également demandé à ce que le prévenu soit maintenu en détention, pour un geste d’une "violence inouïe" contre deux gendarmes au cours d’une manifestation des Gilets Jaunes. "M. Dettinger, cela veut dire que ce soir vous dormez en prison. D’ici cinq jours, vous passerez devant le juge d’application des peines d’Evry, qui va mettre en place un régime de semi-liberté : vous dormirez en prison, mais vous pourrez continuer à travailler", a détaillé la présidente citée par 20 Minutes.
Christophe Dettinger a confié à la barre qu’il a regretté son geste. L’ancien boxeur a évoqué un moment de colère face à la violence des forces de l’ordre. "J’ai voulu empêcher une injustice et j’en ai créé une autre", a-t-il lâché en soulignant toutefois qu’il n’est ni un sale gitan ni un casseur de flics. Il a conclu son intervention en demandant pardon, car il sait désormais que ce qu’il a fait lui restera toute sa vie.
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