ISA HARSIN/SIPA
Les cortèges des "Gilets Jaunes" dans le cadre de leur 34e grande journée de mobilisation n’ont attiré que quelques centaines de manifestants à Paris, Bordeaux ou Toulouse, samedi 6 juillet.
Après plus de 30 samedis de mobilisation, le mouvement des "Gilets Jaunes" rassemble de moins en moins de participants. À Paris, Bordeaux ou encore Toulouse, hauts lieux des manifestations, seules quelques centaines de personnes étaient présentes samedi 6 juillet, rapportent plusieurs médias.
Dans la capitale, les "Gilets Jaunes" ont défilé de la Place de la République pour rejoindre la place de la Catalogne, dans le quartier de la gare Montparnasse. Quelques centaines de personnes ont pris part à ce rassemblement. Certains manifestants dans le cortège ont dénoncé les violences policières, d’autres ont réclamé de l’argent pour la santé publique et pour l’école, note Ouest-France.
Malgré l’essoufflement du mouvement, près de 400 "Gilets Jaunes", se sont mobilisés à Toulouse samedi, derrière une banderole réclamant la démission du président de la République, Emmanuel Macron. Ils ont tenté de rejoindre la place du Capitole malgré un arrêté préfectoral interdisant l’accès à cette manifestation, mais ont été repoussés par les forces de l’ordre.
Une centaine de "Gilets Jaunes", dont une grande partie sans gilet, se sont également rassemblés calmement dans le centre-ville de Bordeaux, selon les autorités. Une mobilisation a également eu lieu à Nancy et à Pont-à-Moussonn rapporte la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Ils étaient respectivement 180 et 160 à manifester dans ces villes. Mais aucun incident, dégradation urbaine, n’a été relevé.
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