Caen, Côtes-d’Armor, Mayenne, Chalon-sur-Saône … Plusieurs personnes ont été interpellées à l’occasion de la 4e journée de mobilisation des gilets jaunes.
La police a mené mardi de nombreuses opérations sur des sites de blocage des "gilets jaunes". Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner avait appelé lundi au respect du principe de la "libre circulation". Il a ainsi prévenu que les forces de l’ordre étaient prêtes à intervenir afin de dégager la circulation.
Dans la nuit de lundi à mardi, une cinquantaine d’individus ont cassé des vitrines et provoqué énormément de dégâts à Langueux, près de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Les forces de l’ordre ont arrêté cinq personnes. Aucun blessé n’a été enregistré lors des interpellations. Quant aux 200 gilets jaunes sur place, ils n’ont quitté le lieu du blocage que vers 3 heures du matin (heure locale).
Selon les informations de France Bleu Normandie, quatre personnes ont été arrêtées mardi matin vers 6 heures (heure française) à Caen, dont certaines pour port d’armes. Ces interpellations ont été faites durant la libération du rond-point bleu à Ifs, sur le périphérique-sud de Caen.
La préfecture du Calvados a indiqué dans un communiqué que des manifestants ont eu des comportements irresponsables et dangereux conduisant sa décision de demander aux forces de sécurité le déblocage de l’axe. En effet, une voiture avait été incendiée dans la nuit de lundi à mardi, sans que les pompiers puissent maitriser les flammes. Selon ses explications, il y a également eu plusieurs cas de vols dans les entreprises environnantes, la fabrication d’engins incendiaires, voire des courses de vitesse.
La préfecture de ce département a annoncé mardi matin que trois manifestants en gilet jaune ont été arrêtés. La police a interpellé l’un d’eux mardi vers 8h30 (heure française), au rond-point de Droux à Chalon-sur-Saône, pour "ivresse publique manifeste". Ce sont les gendarmes qui ont par contre arrêté les deux autres lundi vers 18h45 (heure française), au rond-point Jeanne Rose à Montchanin, pour "rébellion".
Dans une vidéo publiée sur Facebook, un manifestant en gilet jaune a lancé des menaces de mort à l’encontre du préfet de la Mayenne et certains représentants de l’État. "Nous, on va donner des ordres au peuple d’aller chercher les putains de préfets, on va les crucifier, comme ça. Et ce sera un message direct à monsieur Macron, ça, ce sera notre première sommation", a-t-il proféré.
Le quadragénaire a rapidement été placé en garde à vue. Il manifestait, avec d’autres gilets jaunes, sur un rond-point de la ville de Saint-Berthevin lundi.
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(Source : France Info)