Alors que des casseurs opéraient samedi 16 novembre, des manifestants auraient été empêchés de quitter la place d’Italie.
Le premier anniversaire du mouvement des "Gilets Jaunes" a été émaillé de violences à Paris. Dimanche 17 novembre, des manifestants se sont rassemblés dans la capitale dans le calme.
"On a organisé cette nouvelle journée, parce que c’est le week-end anniversaire. On espère récolter les fruits de ce qu’on a semé", a déclaré un des organisateurs du rassemblement, Faouzi Lellouche.
L’historienne Mathilde Larrere a raconté avoir été empêchée de quitter la place d’Italie, malgré des détonations et un nuage de gaz samedi, relate Le Figaro. Elle dénonce une "répression indigne d’un État démocratique".
récit…
avec un groupe d’ami-es on s’était donné rendez vous à 13h 30 pour faire la manifestation, déclarée, qui partait de place d’Italie. donc j’y vais pour 13 h 30— Mathilde Larrere (@LarrereMathilde) 16 novembre 2019
mais cette répression, ce refus de laisser sortir les gens tout en en laissant d’autres entrer pour qu’ils se retrouvent dans la souricière, ces gazages permanent, les grenades qui pètent de partout c’est indigne d’un état démocratique.
— Mathilde Larrere (@LarrereMathilde) 16 novembre 2019
D’autres témoignages parlent d’une situation similaire.
C’était très important pour nous, ce 1er anniversaire d’un des plus grands mouvements sociaux dans l’histoire : crucial d’être là. Nous avons été pris-es au piège d’un guet-apens policier. Non seulement impossible de manifester mais menace physique par les charges et les grenades. https://t.co/fvQyyKL48a
— Ludivine Bantigny (@Ludivine_Bantig) 16 novembre 2019
Les forces de l’ordre ont été taxées de "fabriquer du désordre" par le député Alexis Corbière (LFI).
Présent sur le parcours déclaré à Bastille avec les #GiletsJaunes, où la situation était alors calme. Quittant la place, en déclinant mon identité, des CRS m’ont d’abord bousculé et ont utilisé du gaz lacrymo.
Ce n’est pas du maintien de l’ordre mais de la fabrique de désordre ! pic.twitter.com/xac8Vfuu7u— Alexis Corbière (@alexiscorbiere) 16 novembre 2019
Pour sa part, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a distingué le mouvement d’origine de "voyous venus en découdre".
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