CHINE NOUVELLE/SIPA
Une nouvelle journée de mobilisation des "Gilets Jaunes" a eu lieu sur les Champs-Elysées, samedi 21 septembre. La manifestation a été encore une fois émaillée de débordements.
Alors que depuis plusieurs mois maintenant les manifestations sont interdites sur les Champs-Elysées, des petits groupes de personnes ont tout de même réussi à passer sur la célèbre avenue, samedi. Les policiers et gendarmes ont dû charger plusieurs fois contre la foule pour la disperser. Cette journée de mobilisation des "Gilets Jaunes" a été, comme d’habitude, marquée par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, mais aussi par des dégradations, selon les médias.
D’après BFMTV, le président de la Confédération des commerçants de France aurait affirmé sur Franceinfo que les commerçants des Champs-Elysées allaient porter plainte "pour non-assistance aux commerces en danger" dans la semaine. Mais le Comité Champs-Elysée a démenti cette information. Ce dernier a affirmé, dans un communiqué, qu’aucun des 180 adhérents de l’organe représentatif de l’avenue (enseignes, restaurant, musées et lieux de culture) ne l’aurait informé d’une intention de saisir la justice contre l’Etat.
Le Comité Champs-Elysée a affirmé que la manifestation sur l’avenue s’est déroulée "sans incident majeur", ajoutant que "le dispositif mis en place... s’est montré opérant pour assurer la sécurité des visiteurs et des commerçants".
Mais malgré les mesures prises, l’organe a tout de même reconnu le fait qu’il y ait eu des dégradations durant cette journée de mobilisation. Il a d’ailleurs manifesté sa solidarité envers les commerçants français qui ont été victimes des faits survenus ce week-end. Les chiffres émanant du parquet de Paris ont fait état de 158 personnes placées en garde à vue, selon le dernier bilan.
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