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Le procès de Christophe Dettinger se déroulera le 13 février prochain. L’ex-boxeur a été incarcéré pour l’agression de deux gendarmes lors d’une manifestation des Gilets Jaunes.
La cour d’appel de Paris s’est prononcée ce mercredi sur le cas de Christophe Dettinger. Dans l’attente de son procès le 13 février prochain, l’ancien boxeur professionnel sera maintenu en détention provisoire. Cette décision a été motivée par la "personnalité extrêmement inquiétante et dangereuse" de l’ex-boxeur de 37 ans, a confié la représentante du parquet général. Cette dernière a ajouté qu’il est "parfaitement impulsif et totalement déterminé à commettre des actes violents". Christophe Dettinger devra donc comparaître détenu à son procès pour "violences volontaires en réunion sur personnes dépositaires de l’autorité publique", devant le tribunal correctionnel de Paris.
Christophe Dettinger est incarcéré depuis le 9 janvier pour avoir agressé deux gendarmes lors d’une manifestation des Gilets Jaunes le 5 janvier à Paris. L’ancien boxeur professionnel a alors réclamé sa remise en liberté sous contrôle judiciaire, mais en vain. Après cette décision de la Cour de cassation, les avocats de l’accusé ont contesté ce placement en détention provisoire. Selon eux, leur client "présente toutes les garanties de représentation possibles". "Il est marié, il a trois enfants, il est employé, il est propriétaire de son pavillon et il a un casier vierge", avait insisté Me Laurence Léger sur les propos relayés par 20 Minutes.
La vidéo des faits montre Christophe Dettinger en train de frapper deux gendarmes à coups de poing et de pied sur une passerelle, à Paris. L’ex-boxeur s’est rendu à la police deux jours après l’agression alors qu’il était recherché par les forces de l’ordre. De leur côté, les deux gendarmes blessés ont respectivement reçu 15 et 2 jours d’incapacité totale de travail (ITT).
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