Après les émeutes du samedi 16 mars à Paris, le gouvernement a décidé de durcir le ton. Les contrevenants s’exposent des amendes de 135 euros.
Pour l’acte XIX des ‘Gilets Jaunes’, comme le rapporte le journal Le Monde, les manifestations seront interdites à Paris sur les Champs-Elysées, ses environs et la place de l’Etoile. D’après un arrêté signé par le nouveau préfet de police, Didier Lallement, il ne pourrait pas non plus y avoir de rassemblement dans un périmètre qui inclut l’Elysée et l’Assemblée nationale.
À Toulouse, les manifestations seront interdites entre 12 heures et 21 heures (heures française) place du Capitole. À Bordeaux, pas de rassemblements en centre-ville. Idem pour Saint-Malo, Rouen, Rennes, Tarbes, Saint-Brieuc, Vannes, La Rochelle, Trèbes, Dijon, Metz, Perpignan, et Carcassonne.
Pour Bordeaux, la préfecture a déjà fait paraître un arrêté qui interdit de manifester dans le centre depuis fin novembre. Pourtant, cela n’a pas empêché les manifestants d’arpenter les rues de la capitale girondine.
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À Nice, des zones seront interdites à toute personne, sauf aux résidents. Les véhicules auront l’interdiction de circuler ou de stationner. Les périmètres concernés varient selon les heures. Notamment, du samedi midi au lundi midi pour une partie de la Promenade des Anglais au niveau de l’hôtel Negresco, où doit séjourner le président chinois. L’entrée dans les communes de la Turbie, d’Eze, Cap-d’Ail et de Beaulieu-sur-mer où doivent se rencontrer Emmanuel Macron et Xi Jinping sera également soumise à des restrictions.
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