Les mobilisations des Gilets Jaunes à Paris, samedi 16 novembre, ont conduit à l’arrestation de nombreux manifestants. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a indiqué la présence des casseurs.
Lors de son interview sur Cnews/Europe1/LesEchos, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a évoqué la mobilisation autour du premier anniversaire du mouvement des Gilets Jaunes. Les informations, rapportées par le journal Le Figaro, ont indiqué que 254 personnes ont été interpellées dont 173 à Paris. Le ministre a notamment fait savoir l’arrestation d’un homme, suspecté d’avoir participé à l’attaque d’une laverie dans laquelle deux policiers se sont réfugiés, samedi 16 novembre.
A cette occasion, il a également indiqué que le mouvement d’origine des Gilets Jaunes est l’expression d’une colère profonde qu’il fallait entendre et à laquelle il fallait répondre. En effet, il estime qu’il s’agit d’une demande légitime de justice démocratique, de justice sociale et de justice face à une fracture territoriale. Mais ces manifestations ont été très vite rythmées systématiquement par des fortes et fréquentes violences. Il regrette ainsi que la violence ait rejoint la mobilisation sociale.
Selon Christophe Castaner, ce qu’on a vu, samedi à Paris, c’est peu de manifestants mais des voyous, des brutes qui étaient venus pour se battre. "Ces gens veulent en découdre avec les forces de l’ordre, empêcher les pompiers d’agir et de préserver quelque fois des vies", a affirmé le ministre.
D’ailleurs, en voyant des images de casseurs détruisant la statue du maréchal Juin à Paris, le ministre a expliqué que ces individus ne
s’en prennent pas au monument proprment dit mais veulent fabriquer des armes. "Ils cassent les plaques de marbre parce qu’ils savent qu’elles sont dangereuses et ils s’en servent comme des projectiles contre nos forces de sécurité", a-t-il renchéri.
Durant son entretien, Christophe Castaner a estimé que les manifestants sont seulement motivés par la colère, la haine et la volonté d’en découdre. "Ce sont aussi des imbéciles, on peut être à la fois imbécile, brute et voyou", a-t-il poursuivi. D’ailleurs, sur les "300 casseurs" recensés samedi, il y avait des ultra gauches et des ultra jaunes radicalisés.
Dimanche 17 novembre, le parquet de Paris a noté 155 garde-à-vue dont 8 concernant des mineurs.
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