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Le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, a assuré que le dispositif de sécurité prévu pour l’acte V des "Gilets Jaunes" sera "assez semblable" à celui de l’acte IV.
Au total, 8 000 membres des forces de l’ordre seront mobilisés samedi lors de l’acte V des "Gilets Jaunes", un dispositif composé à la fois de "forces lourdes", provenant des compagnies républicaines de sécurité et des escadrons de gendarmerie mobile, et des "éléments mobiles" de la police. Quatorze véhicules blindés de la gendarmerie seront aussi déployés, comme la semaine dernière. C’est ce qu’a annoncé le préfet de police, Michel Delpuech, sur RTL vendredi matin. "Le volume sera du même ordre", a-t-il renchéri. "Notre objectif sera de mieux maîtriser ce phénomène", a-t-il également assuré.
"Notre stratégie c’est une adaptation permanente. Les mots clés c’est quadrillage, mobilité, réactivité", a-t-il encore précisé. Dans cette optique, le périmètre de protection des institutions, autour de l’Elysée, du ministère de l’Intérieur, de l’Assemblée nationale et de Matignon, sera renouvelé. Sur le reste de la capitale, un quadrillage préventif très fin sera mis en place. Pour la mobilisation de samedi à Paris, l’idée, selon Michel Delpuech, est "de se préparer à la situation qui pourrait être la pire". Des contrôles seront ainsi menés "dès ce soir (vendredi), pour détecter celles et ceux qui viennent à Paris pour en découdre en portant sur eux des armes par destination".
Pour "ne pas tomber dans une logique de "Paris, ville morte"", de nombreux musées de la capitale seront ouverts, contrairement à samedi dernier où la Tour Eiffel, le Louvre et de nombreux commerces étaient restés fermés. "Ils prendront des mesures de précaution" comme il y a deux semaines, a précisé le préfet. Lors de l’acte 3 de la mobilisation, les grands magasins avaient dû fermer leurs portes à 17 heures, à la demande de Michel Delpuech et à cause de l’évolution des manifestations.