SIPA
Plusieurs milliers de "Gilets Jaunes" prévoient de manifester à Bourges, ce samedi. De leur côté, les forces de l’ordre redoutent le scénario du pire.
Ce samedi 12 janvier, pour cet acte 9 des "Gilets Jaunes", des manifestations nationales sont prévues à Paris mais aussi à Bourges à l’initiative de deux figures du mouvement. Les autorités craignent une mobilisation "plus forte" et "plus radicale". Des rassemblements auront aussi lieu dans d’autres villes de France, notamment Nantes, Bordeaux... Un dispositif de sécurité "considérable" est déployé. Il retrouve son niveau de mi-décembre, à savoir près de 80 000 policiers et gendarmes dans toute la France, a précisé le Premier ministre Edouard Philippe, assurant que les manifestants violents n’auraient "pas le dernier mot".
A Bourges, choisie pour sa position centrale, l’appel de Maxime Nicolle et Priscillia Ludosky, deux représentants des "Gilets Jaunes", semble avoir été entendu. Sur Facebook cet événement mobilisait mercredi soir près de 2 300 participants et quelques 12 000 intéressés. La préfète du Cher a pris un arrêté pour interdire tout rassemblement dans le centre historique de la ville. Les manifestants ne pourront circuler que sur les boulevards, autour du centre-ville.
"Nous pensons que la mobilisation sera plus forte que samedi dernier d’une part, et que le comportement au sein des groupes qui seront présents sera marqué par plus de radicalité, plus de tentations de violences", a déclaré vendredi le préfet de police de Paris Michel Delpuech sur CNews. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a quant à lui mis en garde les "Gilets Jaunes".