Selon le site spécialisé Radars-auto.com plus de 600 appareils ont été vandalisés ces dix derniers jours.
Dans le sillage du mouvement des "Gilets Jaunes" figure la vandalisation des cabines radars dans toute la France. Bâchés, repeints, habillés d’un gilet jaune, Radars-auto.com estime qu’au moins 600 radars automatiques, soit environ 20% du parc national, sont actuellement hors service en France. Parmi eux, plus de 130 ont été totalement détruits depuis le 17 novembre. Le ministère de l’Intérieur n’a pas rendu public ses propres chiffres sur les dégradations constatées.
Europe 1 explique que les appels à neutraliser les radars automatiques se multiplient sur les réseaux sociaux afin de "faire perdre de l’argent à l’État". L’Etat attend 1,24 milliard d’euros des amendes des radars automatiques selon la loi de Finances 2019. Mais les réparations coûtent cher selon Radars-auto.com. Enlever une couche de peinture c’est 600 euros en moyenne etr emplacer un radar fixe classique 30 000 euros. Un radar autonome le double.
Détruire, dégradé ou détérioré un bien d’utilité publique est ainsi passible d’une amende de 3 750 euros, assortie d’une peine de travaux d’intérêt général pour des dégradations simples. Par contre, si les circonstances sont plus graves, le coût peut aller entre 30 000 à 75 000 euros. Une peine à laquelle se rajoute les réparations des dommages.
#giletsjaunes #24novembre #OnContinueA #MacronDissolutionAN#17novembre #carburants #TaxesCarburants
LE GOUVERNEMENT EST TOUJOURS SOURD FRAPPONS A LA CAISSE RENDONS AVEUGLE LES RADARS pic.twitter.com/Pxu2PTUGeG— matou (@matoulapin) 24 novembre 2018
Des dizaines de radars détruits dans toute la France (2) pic.twitter.com/5DLCrB6TOm
— de Cabarrus Thierry (@tcabarrus) 27 novembre 2018
Brûlés, plastiqués, gribouillés, ce n’est pas la bonne saison pour les #radars à #Nantes pic.twitter.com/LsYLR3osvG
— Laurence LAUNAY (@laurence_launay) 27 novembre 2018
Gilets jaunes : des radars pris pour cible sur lA16 et une opération péage gratuit ce midi à Etaples. https://t.co/yW6K4zvjn9
— Radio 6 (@radio6officiel) 26 novembre 2018