La quatrième journée de mobilisation des "Gilets Jaunes" a été marquée par une nouvelle vague de violences. Selon les déclarations du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, 125 000 manifestants étaient comptabilisés samedi à 18h en France, avec 1 385 interpellations et 135 blessés.
Des heurts ont de nouveau émaillé samedi, à Paris comme en province, la nouvelle journée d’action des "Gilets Jaunes", marquée par de très nombreuses arrestations. Les émeutes étaient moins violentes dans la capitale française que celles de la semaine dernière, qui avaient plongé Paris dans le chaos.
Selon le dernier bilan du ministère de l’Intérieur, 125 000 manifestants, soit un peu moins que le 1er décembre, ont pris part aux manifestations samedi dans toute la France. Les forces de l’ordre ont procédé à plus de 1 385 en tout, qui ont donné lieu à 975 gardes à vue dans l’ensemble du pays. Pour la seule capitale, la préfecture de police a annoncé 920 interpellations dont 619 gardes à vue, un bilan établi à 19H30. "Ces chiffres vont encore progresser", a déclaré le ministre depuis la place Beauvau. "C’est un niveau exceptionnel", a-t-il ajouté.
D’après les déclarations de Christophe Castaner, il y a eu "118 blessés du côté des manifestants contre 17 du côté des forces de l’ordre". Des chiffres à comparer aux 201 blessés côté manifestants et 284 côté forces de l’ordre le samedi 1er décembre, a-t-il noté. Plusieurs journalistes figurent parmi les personnes touchées.
"Un point d’arrêt a été mis à l’escalade de la violence. Elle reste toutefois à un niveau certes contenu mais totalement inacceptable", a encore déclaré Christophe Castaner, qui s’est félicité du changement adopté dans la stratégie des forces de sécurité. Ce "dispositif fondé sur la mobilité, la réactivité, a permis de briser la dynamique des casseurs", a-t-il précisé.
La situation est très tendue au niveau de la station de métro #Companscaffarelli fermée à #Toulouse. Les CRS tentent de disperser les manifestants #GiletsJaunes #8decembre pic.twitter.com/5ZLhWq0VnX
— France Bleu Occitanie (@BleuOccitanie) 8 décembre 2018
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— Chrystèle Bazin (@chrystelebazin) 8 décembre 2018