La Cour d’appel de Grenoble a confirmé, mercredi, les peines complémentaires infligées à Damien Tarel, celui qui avait giflé Emmanuel Macron lors d’un déplacement dans le sud-est de la France en 2021. Cette décision le prive de ses droits civiques et civils.
Pour rappel, Damien Tarel avait giflé le président Emmanuel Macron lors d’une visite à Tain-L’Hermitage, dans la Drôme, le 8 juin 2021. Deux jours après, le tribunal correctionnel de Valence l’avait condamné à 18 mois de prison (dont 14 mois avec sursis), avec mandat de dépôt.
Sa peine était assortie d’une privation de droits civiques, d’une interdiction de détenir ou de porter une arme et d’une interdiction d’exercer dans la fonction publique. Il avait été aussi soumis à une obligation de travail ou de formation.
Damien Tarel contestait les peines complémentaires prononcées à son encontre, mais la Cour d’appel de Grenoble les a confirmées mercredi 2 novembre. "La Cour a confirmé la décision de première instance", a affirmé la juridiction.
Lors de son audience devant la Cour d’appel de Grenoble, le Drômois n’a pas exprimé de regret, rapporte France Bleu. "On me reproche mon mode d’expression, le fait que je critique l’incapacité du peuple à s’exprimer en démocratie. Et là, on m’interdit le droit de vote et de travailler dans la fonction publique", selon ses dires à l’issue du procès. Le jeune homme veut récupérer ses droits civiques.
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