Margaux, 19 ans, s’est réveillée à l’hôpital. Elle est persuadée d’avoir été droguée au GHB et raconte son calvaire.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 5 au 6 novembre lorsque Margaux, âgée de 19 ans, se rend en boîte de nuit avec une amie à Lille.
Le magazine Elle rapporte que les deux copines ont l’habitude de sortir en ville, mais elles ont rencontré une connaissance leur proposant d’aller dans un autre établissement. Arrivé dans la boîte de nuit, le garçon a commandé des bouteilles d’alcool et leur a proposé des verres. "Il était tellement content qu’il nous sert en premier", a raconté la jeune fille à Brut.
Pourtant à partir de 1h15, l’adolescente ne se souvient plus de ce qui s’était passé, car la prochaine fois qu’elle a ouvert les yeux et qu’elle aurait conscience, c’était à l’hôpital, aux urgences.
Selon Margaux, le garçon l’aurait fait sortir de la boîte. "C’est à ce moment que deux autres jeunes hommes passent par là et la voient s’effondrer sur le sol", a-t-elle raconté en précisant que ce sont eux qui l’ont prise en charge en attendant les pompiers. Lors d’une conversation téléphonique avec ces deux adolescents, elle a su que son agresseur présumé aurait voulu la ramener chez elle.
Pour déterminer si l’adolescente a consommé différentes drogues : cannabis, ecstasy, méthamphétamines, de nombreux tests ont été réalisés. Les résultats ont été négatifs, mais la jeune fille s’est étonnée qu’elle n’ait pas été examinée au GHB, même pas au LSD, selon France Info. "J’avais zéro preuve, ma plainte est tombée à l’eau", a-t-elle déploré.
Margaux s’est rendu compte que "cela arrivait à beaucoup de personnes" après la déferlante de l’hashtag #Balancetonbar et les nombreux témoignages publiés par des femmes. Ces dernières ont assuré avoir été droguées au GHB à leur insu. Ainsi, la jeune fille a décidé de raconter son histoire à Brut, tout en voulant rassurer celles qui auraient un "sentiment de honte" à témoigner. "Tu es la victime, tu ne dois pas avoir honte de parler", a-t-elle encouragé.
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