La France fait actuellement face à une série de fausses alertes à la bombe. En l’espace de 48 heures, plusieurs individus ont été interpellés, selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
Depuis l’attaque qui a coûté la vie à un professeur dans un lycée à Arras, des fausses alertes à la bombe ont été recensées en France. Cela a entraîné l’évacuation, parfois temporaire, d’au moins 11 aéroports à travers le pays, ainsi que de plusieurs écoles. Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, qualifie les individus à l’origine de ces alertes de "petits guignols".
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a affirmé jeudi que dans les deux derniers jours, 18 individus ont été interpellés par les forces de l’ordre. Il a affirmé lors d’une interview sur BFMTV que la plupart d’entre eux sont des mineurs. Ils ont été présentés à la justice.
Ces fausses alertes à la bombe engendrent un chaos généralisé. Elles perturbent les services de sécurité et entravent le bon fonctionnement de la société "alors qu’il n’y a pas de menace caractérisée", selon le ministre. M. Darmanin les condamne fermement, car elles exposent les Français à un risque considérable "en cas de problème".
Le locataire de la Place Beauvau a prévenu que les responsables des fausses alertes ne resteront pas impunis. Les autorités ont mobilisé d’importantes ressources pour "identifier les lignes téléphoniques et les mails". "Nous arrivons à retrouver les adresses IP et les numéros de téléphone. Nous retrouvons tout le monde", a-t-il martelé. Personne ne passerait à travers les mailles du filet.
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