Trois militaires ont été tués à Saint-Just (Puy-de-Dôme), mercredi 23 décembre, en venant porter secours à une femme victime de violences conjugales. Le procureur de la République de Clermont-Ferrand a livré quelques détails sur les faits lors d’une conférence de presse au Palais de justice.
Dans la nuit de mardi à mercredi, une équipe de la gendarmerie a été envoyée dans un hameau isolé de Saint-Just, dans le Puy-de-Dôme, pour venir en aide à une femme menacée par son compagnon. C’est une amie de la victime qui a alerté les autorités. Lors de l’opération, trois militaires ont été tués et un quatrième blessé par un forcené âgé de 48 ans, nommé Frederik Limol.
A lire aussi > Puy-de-Dôme : Le gendarme blessé a exercé à La Réunion
Mercredi après-midi, le procureur de la République de Clermont-Ferrand, s’est exprimé lors d’une conférence de presse au Palais de justice. Eric Maillaud a fait état "d’une scène de crime très complexe". A leur arrivée sur place, les forces de l’ordre ont été visées par des tirs. Elles ont dû demandé des renforts. Au cours de la nuit, trois militaires ont été touchés mortellement. Les gendarmes ont réussi à mettre la victime à l’abri, alors que la maison a été incendiée par son compagnon.
A lire aussi > Gendarmes tués dans le Puy-De-Dôme : Le ministre de l’Intérieur sur place
Frederik L. a pris la fuite à bord d’un 4x4, mais il s’est s’écrasé contre un arbre à environ 1 km de son domicile. Son corps a été retrouvé à proximité de la voiture, "une arme dans la main, un fusil d’assaut près de lui ainsi que quatre couteaux attachés à sa ceinture", relate E. Maillaud. Ce dernier a indiqué que le quadragénaire était " extrêmement déterminé à faire un carnage ". L’enquête se poursuit, mais d’après le procureur, les gendarmes étaient confrontés à " une véritable scène de guerre".
Toute l’actualité à retrouver sur Linfo.re