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Lors du 8e samedi de mobilisation des "Gilets Jaunes", deux gendarmes ont été attaqués sur une passerelle Léopold-Sédar-Senghor à Paris. L’auteur présumé des coups, un ancien champion de boxe, a été placé en garde à vue.
Les deux gendarmes qui ont été attaqués samedi sur une passerelle à Paris par des "Gilets Jaunes" ont raconté lundi la violence gratuite qu’ils ont subie. "C’était taper pour vraiment faire mal, voire tuer s’ils pouvaient", ont-ils fait part.
Des vidéos de leur agression ont été diffusées sur les réseaux sociaux et sont devenues virales. Le premier a été projeté et frappé au sol. Quant au second, il a reçu un coup au visage, mais a été protégé par son bouclier.
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Les gendarmes mobiles ont empêché samedi les manifestants de franchir la passerelle enjambant la Seine près du musée d’Orsay. Selon l’un des gendarmes aux médias, relayé par Ouest-France, des centaines de personnes les ont poussés et quelques-uns étaient arrivés par-derrière pour le projeter au sol. Les manifestants l’ont par la suite roué de coups, dont le boxeur.
"C’était vraiment frapper pour frapper : la tête, le visage, le dos… Ses camarades m’empêchent de me relever. […] C’est de l’hyperviolence […]. C’est de la violence gratuite. Il n’y a pas besoin de ça pour se faire entendre. Là, c’est plus passer un message, c’est plus chercher à défendre une cause, c’est de la violence, c’est tout", a-t-il estimé.
Les deux fonctionnaires agressés ont décidé dimanche de porter plainte contre le boxeur.
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L’autre gendarme agressé a eu plus de chance puisqu’il s’est abrité derrière son bouclier. Le fonctionnaire de 27 ans a affirmé avoir senti que l’homme savait ce qu’il faisait. "Il revenait tout le temps en garde et les coups étaient vraiment bien dirigés vers mon visage (...) C’est très long. Surtout que nous, on essaie de garder notre calme. On essaie de reculer, on n’a aucune agressivité vers eux. C’est de la violence gratuite", a-t-il fait savoir.
À la suite de l’identification de l’auteur des coups, l’ancien champion de France de boxe Christophe Dettinger s’est lui-même rendu à la police lundi matin. Il a été placé en garde à vue et a aussi admis avoir mal réagi. "Mais je me suis défendu face aux violences policières", affirme-t-il.
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