En cas de chute du gouvernement de Michel Barnier, le chef de file des députés macronistes, prévoit d’appeler les partis républicains, à l’exception du RN et de LFI, à une discussion pour trouver un compromis politique.
Gabriel Attal propose de réunir tous les partis afin de réfléchir à un pacte de stabilité ou de non-agression en cas de censure du gourvernement de Michel Barnier. Cette idée avait déjà été évoquée dans une lettre qu’il avait envoyée durant la période de juin à septembre. L’objectif est que chaque groupe politique soit libre de soutenir ou de rejeter les propositions du futur Premier ministre, mais qu’aucun ne recoure à la censure systématique. Une membre de Renaissance précise : "Il faut dépasser les clivages un an ou deux pour sortir de la crise."
Toutefois, l’entourage de Gabriel Attal précise qu’il est encore trop tôt pour acter cette initiative. Pour l’instant, il est important d’éviter la censure et de continuer à travailler pour la stabilité du gouvernement actuel. Le député d’Ensemble pour la République semble désireux d’éviter des critiques liées à sa responsabilité dans un éventuel échec de Michel Barnier, pour lequel il est parfois jugé responsable.
L’idée derrière ce pacte de non-agression est de permettre aux partis de se positionner sur des propositions sans qu’il y ait une menace permanente de censure du gouvernement. Ce pacte permettrait de garantir qu’un parti ne cherchera pas à renverser le gouvernement à chaque occasion. L’enjeu serait de parvenir à un consensus sur des sujets clés, comme la réforme des retraites ou la proportionnelle, avant de discuter du nom d’un éventuel Premier ministre.
Source : Francetvinfo.fr