La France est passée au niveau « urgence attentat », selon Christophe Castaner après la fusillade à Strasbourg. Découvrez les dispositifs mis en place dans ce troisième niveau.
Le plan « Vigipirate » existant en France depuis 1995 comporte trois niveaux. Instaurés en décembre 2016, ces niveaux sont « Vigipirate sécurité renforcée - risque d’attentat et Vigipirate urgence attentat ». Tous les acteurs nationaux sont réunis dans ce plan avec des démarches de vigilance, prévention et protection. Après la fusillade de Strasbourg , le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner a déclenché le niveau « urgence attentat » dans la nuit de mardi à mercredi.
L’instauration du niveau « urgence attentat » permet de mobiliser des moyens exceptionnels pour diffuser des informations pouvant protéger les citoyens. Ce niveau peut être mis en place en cas d’attentat ou lorsqu’un terroriste en action est identifié mais non localisé. L’« urgence attentat » considérée comme outil crucial dans la lutte contre le terrorisme par le Premier ministre, peut être activée pendant une durée déterminée pour la gestion de crise.
L’ « urgence attentat » déclenchée pour tout le territoire ou pour une zone géographique précise, peut conduire à la fermeture de certaines routes, des transports publics ou des établissements scolaires. La mission de protection est confiée aux militaires avec l’opération Sentinelle.
Christophe Castaner a annoncé une vigoureuse mobilisation sur le territoire en apportant des explications sur le recours au plus haut niveau d’alerte. Il a confié le renforcement de contrôles aux frontières et sur l’ensemble des marchés de Noël et éviter le risque de mimétisme.
En outre, un arrêt interdisant toutes manifestations est délivré par le préfet pour que les forces de l’ordre puissent travailler librement.
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