Rafael Ben Ari/Newscom/SIPA
Ce jeudi 25 février, le parquet de Paris a indiqué qu’une enquête a été ouverte mercredi quant à la fuite massive de données médicales constatée mardi. La section cybercriminalité du parquet de Paris s’en charge.
Le parquet de Paris a précisé qu’il s’agit d’une enquête pour "accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données" et "extraction, détention et transmission frauduleuse" de ces données.
En somme, comme le précise France Bleu, à peu près 500 000 personnes sont éventuellement concernées par cet ‘incident’, sachant que le fichier victime du piratage concerne une trentaine de laboratoires de biologie médicale. Ces personnes résident dans le quart nord-ouest de la France. Des données comme leur identité, leur adresse, leur numéro de sécurité sociale ou encore des renseignements médicaux circulent sur internet.
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Le mercredi 24 février, comme le rapportent les médias français, la Direction générale de la santé a indiqué que cette fuite faisait l’objet d’investigations par "l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), le Ministère des Solidarités et de la Santé, en lien avec la Cnil et l’éditeur de logiciel, dont il est suspecté que des anciennes installations de sa solution de gestion de laboratoire soient impliquées".
En novembre 2020, l’Anssi avait déjà déclaré avoir identifié l’"origine" de la fuite des données de santé, et l’avoir signalée au Ministère des Solidarités et de la Santé en novembre 2020.
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