Un réseau de trafiquants a vendu plus de 3 000 faux pass sanitaires ces derniers mois dans la région d’Auvergne-Rhône-Alpes mais aussi en Ile-de-France.
Samedi 12 février, la gendarmerie a annoncé avoir démantelé un réseau de trafiquants de faux pass sanitaires, rapporte La Dépêche.
Dans un communiqué, les forces de l’ordre ont indiqué que les malfaiteurs ont vendu plus de 3 000 de ces documents en région Auvergne-Rhône-Alpes mais aussi en Ile-de-France.
Une opération a été menée par le parquet de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), de mardi à jeudi. Elle a engagé une cinquantaine de militaires de l’Office Central de Lutte contre les Atteintes à l’Environnement et à la Santé Publique (OCLAESP), de la section de recherches de Grenoble, des groupements de gendarmerie de Haute-Savoie, de la Drôme et du Rhône. Selon la gendarmerie, elle s’inscrit dans la continuité d’une série d’interpellations menées depuis plusieurs semaines par l’OCLAESP en lien avec les fraudes aux pass sanitaires,
Au total, quatre personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette opération. Deux d’entre elles ont été remises en liberté à la suite de leur garde à vue en attente de suites judiciaires tandis qu’un troisième individu sera convoqué prochainement devant la justice. Quant au quatrième, il a été condamné à 9 mois de détention à domicile avec "bracelet électronique" par le tribunal de Valence qui l’avait jugé en comparution immédiate vendredi.
Le journal note que cette filière allant "du revendeur via les réseaux sociaux aux individus", a détourné des comptes professionnels de personnel de santé. Dans le cadre de cette enquête, des perquisitions ont été effectuées et ont permis "la découverte de nombreux téléphones et supports numériques contenant des données et des éléments permettant de matérialiser la génération des faux pass". Des saisies, principalement d’objets de luxe, ont été par ailleurs réalisées. Ils ont été acquis par les membres de ce réseau au cours ou après la période des faits, grâce aux bénéfices illicites de leur trafic.
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