Ces derniers mois en métropole, les enlèvements en plein jour suivis de séquestration ont augmenté. En général, ils concernent des individus impliqués dans le trafic de drogue.
Le 8 janvier dernier à Villeparisis (Seine-et-Marne), en plein jour, un jeune homme a été brutalisé sous la menace d’une arme, et jeté de force dans le coffre d’une voiture par quatre personnes masquées. La police l’a ensuite retrouvé à l’autre bout de Paris. La victime n’a pas voulu porter plainte. Et un peu partout en Hexagone, les affaires de séquestration se sont multipliées, avec notamment 128 recensées en 2022, soit en moyenne, une tous les trois jours, indique France Info.
Ces enlèvements sont surtout liés à des affaires de trafic de drogue, aux conflits dans le monde des narcotrafiquants.
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Selon Yann Sourisseau, chef de l’Office centrale de lutte contre la criminalité organisée, dans des propos rapportés par le média source cité plus haut : "le mobile d’un enlèvement-séquestration est, dans la très grande majorité des cas, lié au trafic de stupéfiants. Il s’agit de recouvrer une dette, de régler un contentieux au sujet de marchandises qui n’ont pas été livrées, qui n’ont pas été payées ou qui ont été volées".
Ces actes criminels servent parfois à faire peur aux cibles.
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