Sebastien SALOM-GOMIS/SIPA
La nuit du 13 au 14 juillet a été agitée dans toute la France, à Paris comme en province. Les autorités ont constaté des affrontements avec la police, des incendies de biens publics et privés...
Des violences urbaines ont eu lieu en France au cours de la nuit du 13 au 14 juillet. Le mortier est devenu une arme par destination aux mains de jeunes cherchant à en découdre avec les forces de l’ordre. Des policiers ont été visés par des tirs de mortiers d’artifice et de jets de cailloux à Montbéliard (Doubs). La situation était la même à Evreux (Eure). Des véhicules ont été également incendiés dans plusieurs quartiers.
A Paris comme un peu partout en France, des habitants se sont plaints de tirs de feux d’artifice intempestifs. Des biens publics ont été touchés par des incendies dus à des feux d’artifice sauvages. C’était par exemple le cas d’un gymnase à Nanterre. Dénonçant "un acte gravissime", le maire de la ville a affirmé qu’il allait porter plainte. A Talant (dans la banlieue de Dijon), des tirs ont également déclenché un incendie dans des broussailles non loin d’habitations. La mairie déposera également une plainte.
Les régions parisienne, lyonnaise et lilloise auraient été les plus touchées par ces feux d’artifice sauvages, incendies de voitures et tirs de mortiers. Le ministère de l’Intérieur n’a pas communiqué le bilan chiffré des dégâts de la soirée et de la nuit du 13 au 14 juillet. Il s’avère cependant que plus de cinquante individus ont été interpellés dans la capitale et ailleurs.
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