Laurent Nuñez, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, a annoncé que le nombre de signalements pour la radicalisation a augmenté.
Invité dans l’émission "Radicalisation, que faire ?" sur BFMTV, Laurent Nuñez, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, a parlé de la radicalisation, mercredi 23 octobre. Il a, ainsi, indiqué qu’à la suite de l’attaque de la préfecture de police de Paris, le nombre de signalements pour la radicalisation a augmenté. Dans ce sens, 9 000 personnes sont suivies, actuellement, par les services de police.
Le gouvernement a mis l’accent sur le signalement après cette attaque. "Le signalement, ce n’est pas de la délation", s’est défendu le secrétaire d’Etat. Il a expliqué que les services de police compétents effectuent des vérifications après chaque signalement fait auprès du numéro vert dédié. Selon lui, dans 10% des signalements, la radicalisation est confirmée.
Il a également apporté plus de détails en disant que certains de ces individus sont uniquement suivis tandis que d’autres ont été judiciarisées. Ces dernières sont susceptibles de commettre des actions violentes. En tout cas, ils sont enregistrés au Fichier des personnes radicalisées.
Toutefois, "un grand nombre d’entre eux sont juste suivis", a rassuré Laurent Nuñez. Il a affirmé que pour certains "la radicalisation n’est pas confirmée" et pour d’autres "parfois, ils ne commettent pas d’actes répréhensibles".
Durant son interview, le secrétaire d’Etat a expliqué la différence entre cette radicalisation violente et le communautarisme, l’islamisme.
Selon ses dires, "une radicalisation est une pratique de l’islam qui semble dévoyée, car elle considère que la loi de Dieu est supérieure à la loi de la République et en découle, tout un tas de conséquences". Depuis des années, les autorités ont déployé différents moyens pour lutter contre cette pratique. Ainsi, Laurent Nuñez a assuré que le gouvernement agit en fermant des lieux de culte, des commerces. Il a également contrôlé des enfants qui sont déscolarisés.
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