SIPA
Alors que les règles de la police stipulent l’inverse, des policiers ont affirmé que les tirs de Lanceur de balles de défense ou Flash-Ball à la tête étaient autorisés.
Depuis le début des manifestations des "Gilets Jaunes" en novembre dernier, plusieurs cas de blessures graves causées par des Flash-Ball ont été recensés. Samedi dernier, un pompier volontaire a été touché à la tête par l’une de ses armes. Le père de famille est actuellement dans un coma artificiel.
Selon les informations rapportées par France Soir, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, un policier a affirmé que les tirs à la tête étaient autorisés. Et pourtant le ministère de l’Intérieur a précisé qu’il faut que le tireur vise le torse et les membres supérieurs ou inférieurs. "Les seules circonstances dans lesquelles un tir à la tête est justifiable sont celles dans lesquelles l’usage de l’arme à feu est lui-même possible", a précisé le ministère.
Le Défenseur des droits avait déjà fait part des risques de l’usage de cette arme par des policiers insuffisamment formés. En 2018, il a aussi recommandé de bannir les LBD des opérations de maintien de l’ordre.
À lire aussi : Bordeaux : un pompier "Gilet jaune" dans le coma après une blessure à la tête