Un homme aujourd’hui âgé de 47 ans a réclamé une indemnisation de 815 336 euros pour les préjudices qu’ils continuent de subir à la suite d’une erreur de l’hôpital.
Trois chimiothérapies, la prostate et la vessie retirées…, il a subi de lourdes conséquences après une erreur de l’hôpital. Les faits se sont produits en juin 2011 quand l’homme alors âgé de 36 ans a remarqué la présence de sang dans ses urines. Il s’est immédiatement rendu à l’hôpital de Quimper, dans le Finistère. Les médecins lui ont fait faire un neuroscanner qui a révélé une tumeur à la vessie et des lésions suspectes métastasiques. A la suite de cette conclusion des médecins, le patient a alors subi trois séances de chimiothérapie et en décembre 2011, il s’est fait retirer sa vessie et sa prostate, relate le site Actu.fr.
L’affaire a terminé au tribunal. L’homme, qui ne pouvait plus travailler et qui souffrait de dysfonction érectile et de fuites urinaires, a décidé de saisir la justice. Le diagnostic de cancer a été en effet remis en cause à la suite de l’analyse des prélèvements. Selon un service d’anatomo-pathologie parisien, le patient souffrait d’un pécome vésical de forme très rare. Une pathologie qui ne nécessitait aucunement les interventions chirurgicales et les traitements qu’il a subis, a souligné le CHU de Nancy, où le patient a déménagé.
Le patient qui continue de subir des préjudices à cause de cette erreur médicale a réclamé une indemnisation de 815 336 euros. Le 4 juin 2020, le tribunal administratif de Rennes a condamné l’établissement à verser 183 213 euros au patient et 60 398 euros à la Caisse primaire d’Assurance maladie. Une somme jugée insuffisante par le patient qui a fait appel. En novembre dernier, la cour administrative d’appel de Nantes a réévalué l’indemnisation, portant le montant des préjudices à 187 963 euros. Les juges ont considéré son préjudice esthétique et sexuel ainsi que sa perte de gains professionnels.
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