Les faits remontent en avril 2017. Dans la rue à Quimperlé (Finistère), un homme d’origine afghane, âgé d’une trentenaire d’années, avait abordé une jeune fille, âgée de 14 ans à l’époque, avant de l’agresser sexuellement.
Le mis en cause a été jugé le jeudi 17 mars 2022, au tribunal de Quimper (Finistère), rapporte Ouest-France. Le média français relate que la victime, âgée de 14 ans à l’époque, était flattée parce que l’adulte la trouvait belle. L’adolescente avait une relation tendue avec son père, et dyslexique, elle était harcelée à l’école… La jeune fille a alors accepté la proposition de cet homme de monter dans son appartement.
Le trentenaire a verrouillé la porte et il a réussi à lui ôter ses sous-vêtements, avant de lui faire subir des attouchements.
> À lire aussi : Finistère : une petite fille quitte l’école après une dispute en classe
Lorsqu’elle est retournée à l’école, l’adolescente a évoqué un viol, mais même ses propres parents n’ont pas vraiment été convaincus par ses dires… Aussi, si les preuves d’agression sexuelle sont évidentes, les examens médicaux le sont moins. La jeune fille adolescente n’a pas non plus de symptômes post-traumatiques qui correspondaient aux faits rapportés. Ce qui fait que les premières poursuites pour viol ont été requalifiées en agression sexuelle.
Quelques jours après les faits, le trentenaire s’est évaporé dans la nature, et il a reçu une obligation de quitter le sol français en 2019. Et toujours aucune trace de l’accusé qui était donc absent à son audience. L’avocat de la victime demande 8 000 € d’indemnisation, tandis que le procureur requiert six ans de prison.
Cette affaire est mise en délibéré.
> Retrouvez plus de faits divers sur LINFO.re