Des scènes de violence ont été constatées dans plusieurs villes après la défaite de l’équipe de France lors de la finale de la Coupe du monde.
Lundi 19 décembre, le ministère de l’Intérieur a annoncé le bilan des scènes de violence, constatées dans de nombreuses villes après la défaite des Bleus en finale du Mondial. Au total, 227 personnes ont été arrêtées en France, dont 47 à Paris et dans son agglomération durant les heurts qui ont eu lieu après la rencontre France-Argentine. Les forces de l’ordre ont été visées par des jets de bouteilles et des feux d’artifice sur les Champs-Elysées.
A Lyon, la préfecture a annoncé l’interpellation d’une quinzaine de personnes pour des jets de projectiles et des dégradations sur la place de Bellecour.
Des affrontements avec les forces de l’ordre ont également eu lieu sur la place de la Victoire à Bordeaux où cinq personnes ont été appréhendées.
A Nice, le maire Christian Estrosi a condamné "avec la plus grande fermeté" les dégradations dans un quartier de la ville. Après des tirs de mortiers sur un véhicule de CRS, un mineur de 14 ans a été placé en garde à vue à Béziers.
Des incidents ont été survenus en France après le quart de finale contre l’Angleterre puis la demi-finale contre le Maroc. Lors de la finale dimanche, un important dispositif de 14 000 policiers et gendarmes a été mis en place dans tout le pays, dont 2 750 à Paris. Une source policière a indiqué qu’une quarantaine de forces de l’ordre, dont 32 CRS, ont été blessées durant ces scènes de violence.
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