Illustration - SIPA
Le parquet de Lyon a déféré mercredi soir la mère des deux petites filles retrouvées mortes dans une caserne de gendarmerie de Limonest. Une information judiciaire pour "assassinats" a été ouverte.
La macabre trouvaille a mis en émoi tout Lyon. Deux fillettes ont été retrouvées mortes dans une caserne de gendarmerie de Limonest, le dimanche 10 juin 2018. Elles étaient en arrêt cardiaque et n’avaient malheureusement pas pu être ranimées. Les premiers témoignages attestent que leur mère était la première à les avoir trouvées dans cet état. La trentenaire a été hospitalisée en état de choc le dimanche soir. Le père des fillettes, un sous-officier de la brigade de gendarmerie de Limonest, était en déplacement lors de l’incident.
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Des autopsies avaient été réalisées lundi après-midi sur les corps des victimes. Malheureusement, les médecins légistes n’ont pas pu déterminer la véritable cause de la mort. Des analyses toxicologiques sont en cours. Au cours des premières investigations menées par les autorités locales, une source proche a révélé les propos incohérents de la mère de famille. Cette dernière a été désignée comme étant la principale suspecte de l’affaire. Elle a été déférée dans la soirée du mardi 12 juin au parquet, à l’issue de sa garde à vue. Selon cette même source, le parquet a ouvert une information judiciaire pour "assassinats".
Lors de sa garde à vue, la femme de 38 ans et mère des victimes a nié toute participation directe ou indirecte dans le meurtre de ses filles. Elle est cependant soupçonnée d’avoir empoisonné les deux enfants en raison de son divorce imminent avec leur père. La mère de famille a donné des explications qui ont été jugées par les membres des forces de l’ordre comme "peu cohérentes avec les éléments dont disposent les enquêteurs". Les proches de la prévenue décrivent une personne "perturbée, voire bipolaire".
Source : BFMTV, Le Figaro