Deux personnes, dont un enfant de 7 ans, ont trouvé la mort durant le lancement du feu d’artifice à Cholet jeudi 14 juillet. L’entreprise Hubert Thézé Pyrotechnie a reconnu un "dysfonctionnement" au moment du tir.
Le parquet d’Angers a ouvert une enquête pour déterminer les causes du feu d’artifice mortel se déroulant durant la célébration de la fête nationale à Cholet. La chaîne TF1 rapporte que l’artificier a accepté de donner sa version des faits au micro du journal Ouest France.
L’entreprise Hubert Thézé Pyrotechnie a reconnu un dysfonctionnement au moment du tir. Cela a entraîné, selon elle, la projection des produits contenus dans les tubes en direction d’une zone interdite au public, à l’opposé de la zone spectateurs.
L’équipe de communication de la société a affirmé qu’un périmètre de sécurité a été déterminé et délimité lors d’une rencontre en amont du feu d’artifice entre l’organisateur de l’événement et l’artificier.
Elle a indiqué que ce périmètre avait été soumis à validation de la mairie et de la préfecture comme c’est toujours l’usage.
"Charge ensuite à l’organisateur de faire respecter ce périmètre qui était de 150 mètres. Or il se trouve que plusieurs personnes se trouvaient dans une zone beaucoup trop proche", a-t-elle détaillé. Selon ses dires, la zone d’accident était en théorie "interdite au public".
Le maire de la ville Gillet Bourdouleix s’est défendu de son côté, en expliquant notamment que la société des artificiers n’a pas fait de demande particulière. "Sinon on aurait mis des ganivelles. [...] Il n’y avait pas de raison d’interdire l’accès. D’ailleurs, la police nationale était présente et n’avait pas fait de remarque sur le dispositif", a-t-il indiqué.
Auprès de la presse française, ce responsable a pourtant mentionné que des membres de la sécurité auraient "conseillé aux personnes" se trouvant à proximité des lieux de l’accident "de s’éloigner" car jugé trop proche du pas de tir. Effectivement, une cinquantaine de mètres seulement séparaient les spectateurs du lieu du tir.
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