La Fédération nationale Solidarité femmes (FNSF) a révélé qu’en 2018, 147 femmes victimes de violences ont pu être "éloignées géographiquement" de leurs compagnons ou conjoints violents et ont été "mises à l’abri" dans des centres d’hébergement d’urgence.
Selon un bilan communiqué par la Fédération nationale Solidarité femmes, mercredi 13 novembre, 147 femmes victimes de violences ont pu être "mises à l’abri" en 2018.
Ces femmes, exposées à un danger de mort, ont été relogées dans des hébergements d’urgence pour être "éloignées géographiquement" de leur conjoint violent, rapporte RTL. Ces victimes de violences faites aux femmes ont été accompagnées par 236 enfants.
D’après les explications de Françoise Brié, la directrice générale de la FNSF, leur réseau héberge tous les ans, environ 5 000 femmes et enfants. Mais toutes ces femmes "ne courent pas un risque élevé d’être tuées, heureusement", a-t-elle aussi ajouté. Cette responsable a également tenu à souligner qu’il est nécessaire de proposer une aide pour éviter que "les situations de grave danger n’arrivent pas".
Dans les détails, le bilan de la FNSF précise que parmi ces 147 femmes victimes de violences conjugales et exposées à un risque élevé d’être tuées, environ 80 % ont été menacées de mort contre 94 % victimes de "violences physiques graves" et 22 %, victimes de tentatives de meurtre.
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