Céline Jardon, 20 ans, a été tuée à l’arme blanche dans un appartement de Besançon (Bourgogne-Franche-Comté), le soir du lundi 17 janvier. Interpellé par la police, son ex-compagnon a avoué avoir commis "l’irréparable".
Le soir du lundi 17 janvier, un féminicide a eu lieu dans un appartement de Besançon (Bourgogne-Franche-Comté). C’est une amie de la victime (Céline Jardon - 20 ans) qui a donné l’alerte après avoir reçu un coup de fil de cette dernière lui demandant d’appeler la police. En se rendant rapidement au domicile de la jeune femme, après avoir appelé les secours, elle a découvert sa copine grièvement blessée, gisant au sol. Elle a succombé à ses blessures malgré les soins prodigués par les pompiers.
Les secours ont trouvé un couteau près du corps de C. Jardon. Il s’agissait de l’arme du crime. Dépêchées sur les lieux, les forces de l’ordre ont appréhendé un individu avec des vêtements tachés de sang sur la voie publique, "à proximité immédiate de la scène de crime", selon la vice-procureure de la République de Besançon, Christine de Curraize. Celui-ci est rapidement passé aux aveux. Il a confié avoir commis "l’irréparable" en portant plusieurs coups de couteau sur la victime.
Christine de Curraize a affirmé que l’autopsie réalisée dans la foulée a permis de voir "18 plaies franches par arme blanche" dans des zones létales. Ces plaies ont engendré une importante hémorragie interne, qui a provoqué le décès de la jeune femme. Plusieurs traces de coups auraient été, en outre, relevées sur le corps, notamment sur les bras, mais aussi sur le visage et sur le crâne, selon les informations relayées par Le Figaro. Ces marques témoignent "d’une scène particulièrement violente".
L’auteur du crime, âgé de 34 ans, a été placé en garde à vue. D’après l’enquête confiée à la sûreté départementale, C. Jardon avait déjà sollicité la police, en avril, "à la suite d’une altercation avec le suspect qu’elle désignait alors comme son ex-compagnon". Leur dispute avait entraîné des dégradations chez elle. Les autorités lui avaient alors conseillé de porter plainte, mais la jeune femme ne l’aurait jamais fait.