Parmi ces fausses alertes à la bombe dans les collèges et lycées, une vingtaine d’affaires ont été confiées à l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information (OCLCTIC) de la Police judiciaire, et les autres à différents services de police territoriaux partout en France.
Depuis le début de l’année 2023, il y a eu une vague importante de fausses menaces d’attentats dans les collèges et lycées en France, entraînant l’évacuation de plusieurs établissements scolaires. Selon la Direction générale de la police nationale (DGPN) citée par RTL, plus de cent enquêtes ont été ouvertes dans tout le pays en réponse à ces fausses alertes à la bombe. L’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information (OCLCTIC) de la Police judiciaire a pris en charge une vingtaine d’affaires, et les autres ont été confiées à différents services de police territoriaux partout en France. Les menaces prennent la forme de messages envoyés par e-mail ou via le piratage des Espaces numériques de travail (ENT). L’objectif de ces fausses alertes semble être de perturber la vie scolaire, mais il n’y a aucun lien établi avec une menace terroriste réelle.
Plusieurs affaires ont été signalées, dont certaines impliquant de jeunes hackers. En février, trois adolescents âgés de 14, 15 et 17 ans ont été mis en examen pour 37 fausses menaces. En juin, deux autres adolescents nés en 2008 ont été mis en examen pour 27 faits similaires. Récemment, d’autres suspects ont été interpellés dans différentes régions de la France. Un décompte de l’Éducation nationale a révélé que 47 fausses alertes ont touché des collèges et des lycées entre le 4 et le 20 septembre. Les menaces varient en nature et en contenu, mais leur but commun est de perturber la vie scolaire.
Les fausses alertes à la bombe ont touché toutes les académies en France, obligeant l’Éducation nationale à évacuer les établissements scolaires et à interrompre les cours pendant des heures. Certains élèves ont même filmé ces évacuations et partagé les vidéos sur les réseaux sociaux, amplifiant ainsi le phénomène. Les autorités prennent ces affaires très au sérieux, et les suspects encourent de lourdes peines d’amende et de prison. Les enquêtes se poursuivent pour identifier et poursuivre les responsables de ces fausses alertes.
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