Kamil Zihnioglu/AP/SIPA
Toutefois, il n’y pas de risque d’effondrement "à court terme" selon un informateur proche de la mairie.
Après l’explosion du samedi 12 janvier matin, six immeubles en plein centre de la capitale sont menacés de s’effondrer alors que trois autres sont également inhabitables jusqu’à nouvel ordre. Comme le rapporte la presse française, le risque d’effondrement "à court terme" n’existe pas, mais afin d’écarter totalement ce risque, six immeubles - dont celui où l’explosion s’est produit et trois hôtels, rue Trévise ou rue Sainte-Cécile, dans le IXe arrondissement - ont besoin de "travaux très lourds de remise en état".
La mairie de Paris indique que ces travaux "pourront prendre de nombreux mois". Pour la quelque soixantaine d’habitants de ces immeubles, "nous ne savons pas encore si et quand ces immeubles pourront être réintégrés", a affirmé Ian Brossat, l’adjoint au Logement à la mairie de Paris.
Par ailleurs, trois immeubles à proximité du lieu de l’explosion restent aussi inaccessibles "le temps de pallier les risques d’effondrement" des premiers immeubles, d’après l’arrêté d’interdiction d’occuper, signé par Anne Hidalgo en personne.
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Les habitants de ces logements peuvent récupérer leurs affaires, en présentant une pièce d’identité, mais sous escorte policière. Ian Brossat assure qu’une solution adaptée sera proposée aux habitants concernée : "soit en logement social - pour ceux qui sont en dessous des plafonds de ressources -, soit en logement privé - foncières, agences immobilières -".
Une réunion avec les habitants sinistrés a eu lieu mercredi soir. Pour les situations les plus longues, les conditions de relogement vont dépendre des situations de chacun.
L’explosion de samedi matin, due apparemment à une fuite de gaz, a fait 4 morts et 66 blessés.
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