Dans l’Eure, le mercredi 24 août, l’Ehpad de Beuzeville a été victime d’une cyberattaque, indique le groupe hospitalier du Havre, hôpital support de l’établissement.
Le service de la communication de l’hôpital havrais a souligné que l’attaque a été menée "à l’aide d’un cryptolocker", entraînant "un système d’information inaccessible", alors que "des données sensibles ont été cryptées", rapportent Le Figaro et d’autres médias français. Par ailleurs, le réseau informatique des autres établissements du groupe hospitalier a été isolé. La direction a assuré ne pas avoir reçu de ‘demande de rançon formelle’, mais déposera plainte. Et les services compétents travaillent actuellement sur un retour à la normale du réseau informatique.
Cryptolocker est apparu en 2013. Ce logiciel crypte les données sur les serveurs ciblés et demande une rançon, fréquemment payable en cryptomonnaies comme le bitcoin.
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Un communiqué de la direction de l’hôpital fait savoir qu’un ‘plan blanc’ a été déclenché et une cellule de crise composée de 14 personnes mise sur les rails. "La prise en charge des patients n’est pas impactée", est-il précisé.
Cet Ehpad emploie 55 agents pour 60 résidents… "L’incident reste relativement isolé, il y a dix postes informatiques et un serveur concernés. Des procédures dégradées ont été mises en place, mais il n’y a pas le même impact que dans un hôpital", a révélé le service communication.
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