Eure : un prêtre reconnaît être le père d’un jeune garçon

"Décision suprême et sans appel"

Wenceslas Munyeshyaka avait été accusé d’avoir participé aux massacres de 1994 au Rwanda. Il a ensuite bénéficié d’un non-lieu en France en 2015. Rattaché à l’archidiocèse de Kigali, il réside actuellement dans le diocèse d’Évreux. Le prêtre avait obtenu le statut de réfugié politique fin juillet 2021, 27 ans après son arrivée sur le sol français.

Au mois de septembre 2021, l’abbé Wenceslas Munyeshyaka avait avoué être le père d’un garçon de 11 ans, né d’une "liaison". "Le Souverain Pontife, le pape François, l’a renvoyé de l’état clérical l’abbé Wenceslas Munyeshyaka", a rapporté l’évêque Christian Nourrichard dans un communiqué, paru le mercredi 3 mai 2023. Selon l’homme d’Église, le décret papal qui date du 23 mars, est une "décision suprême et sans appel qui n’est susceptible d’aucun recours", rapportent les médias français comme Le Point.

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"Pas en lien avec (…) le Rwanda"

Au mois de décembre 2021, le diocèse d’Évreux avait indiqué priver ce prêtre de ses fonctions. Wenceslas Munyeshyaka avait "le 6 septembre 2021, fait inscrire dans les registres d’état civil de Gisors, dans l’Eure, une reconnaissance de paternité sur un fils, né en juillet 2010, d’une liaison qu’il a entretenue à Gisors", précisait le diocèse.

L’abbé était administrateur de la paroisse de Saint-Martin-de-la-Risle à Brionne. Un dossier canonique avait été envoyé à Rome, et la décision du pape "n’est pas en lien avec le passé de cet abbé, en l’occurrence au Rwanda", mais de "la conclusion d’un dossier en cours".

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