Etude : seules 5% des femmes victimes de violences sexuelles ont porté plainte en 2021

Très peu de victimes portent plainte

Une vaste étude a été menée auprès de plus de 110 000 Français représentatifs de la population visant à mieux cerner le sentiment d’inquiétude en matière d’insécurité.
Cette enquête du ministère de l’Intérieur menée par l’Insee a été rendue publique jeudi 14 septembre et France Info a pu la consulter.
Les résultats ont montré que 247 000 personnes déclarent avoir subi des violences sexuelles, 88% sont des femmes et près de 60% ont moins de 25 ans. En 2021, 58 000 femmes ont annoncé avoir été victimes de viol et la moitié d’entre elles connaissent leur agresseur. Pourtant, seules, 5% des victimes de violences sexuelles ont porté plainte. 

Les principales raisons 

L’enquête dévoile deux principales causes de ce très faible taux de plainte. Un quart des victimes interrogées, soit 25%, ont expliqué que les faits n’étaient pas assez graves tandis que 24% estiment qu’une plainte ne sert à rien. Au total,16% d’entre elles expliquent avoir pensé que leur témoignage ne serait pas pris au sérieux par la police ou la gendarmerie. 

Inquiétude face à l’insécurité

Outre les violences sexuelles, la peur d’être cambriolé est la principale crainte des Français, d’après toujours cette étude, puisqu’une personne interrogée sur deux s’en inquiète (50%).
Les agressions physiques ainsi que les injures viennent ensuite avec respectivement, 40% et 35% des sondés.
Enfin, les agressions sexuelles sont un motif d’inquiétude pour 35% des femmes et 6% des hommes.

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