Les deux suspects âgés de 16 ans ont été rapidement identifiés grâce à une mobilisation organisée sur les réseaux sociaux. Ils sont soupçonnés d’être les auteurs du viol d’une adolescente dans une cage d’escalier à Morsang-sur-Orge, dans l’Essonne.
Une mineure vivant Grigny en Essonne a été victime d’un viol dans une cage d’escalier à Morsang-sur-Orge. Les deux suspects âgés de 16 ans ont ensuite posté la vidéo de leur acte ignoble sur Snapchat et Twitter. D’après une source judiciaire dimanche, les deux adolescents ont été mis en examen pour viol en réunion et enregistrement et diffusion d’images violentes et dégradantes. Ils étaient également placés en détention provisoire dimanche soir. La victime a pu être reconnue après que la séquence a été signalée par la Plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements (Pharos).
Les auteurs du viol étaient identifiés grâce à une mobilisation organisée sur les réseaux sociaux. La vidéo montre un groupe de jeunes, venu au domicile d’un homme qui serait identifié comme le père d’un des suspects pour demander à son fils de se rendre. "Ça nous a bien aidés", a confié une source proche de l’enquête citée par Le Figaro. Vendredi soir, un des deux suspects s’est rendu par son propre chef au commissariat de Juvisy et a avoué les faits. Dans la nuit de vendredi à samedi, son complice a été arrêté et placé en garde à vue.
Dans une interview publiée samedi soir sur le site du journal Le Parisien, Marlène Schiappa a réagi à ce viol en déclarant que le fait d’être des adolescents n’excuse rien. "Le respect des femmes doit s’appliquer à tous les âges et à tous les territoires de la République", a souligné la secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes. Elle a également mis en cause le réseau social Twitter utilisé par les criminels parce qu’il n’est pas à la hauteur. La ministre a précisé que depuis 2018 les internautes insultant des victimes peuvent être condamnés au même titre que ceux qui retweetent ce type de vidéos.
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