Cette escroquerie, qui a duré plusieurs années, a causé un préjudice estimé à 27 millions d’euros. Selon les enquêteurs, le principal mis en cause, à la tête de sept sociétés, a blanchi une somme de 13 millions d’euros.
En décembre 2020, une enquête a été ouverte par le parquet de Nanterre concernant des faits de blanchiment en bande organisée, d’abus de biens sociaux et d’escroquerie, après que des informations aient été transmises par la brigade de recherche et d’investigation financière. Celle-ci enquêtait sur un réseau opérant à travers des entreprises du secteur de la rénovation énergétique. Au total, 386 plaintes de particuliers ont été enregistrées. Depuis le début de l’enquête en 2020, une demi-douzaine de personnes ont été mises en examen, certaines placées sous contrôle judiciaire. Un des responsables a été incarcéré avant d’être assigné à résidence avec surveillance électronique pendant un an.
Les victimes étaient principalement des personnes modestes, souvent retraitées ou en situation de précarité. Elles étaient démarchées par des commerciaux qui leur promettaient des primes énergétiques importantes et les incitaient à souscrire des crédits pour financer des travaux. Ces crédits étaient versés directement aux entreprises, mais les aides promises n’étaient jamais perçues. Le matériel était installé immédiatement après la signature des contrats, sans que les clients ne puissent récupérer les montants dus.
Source : Lefigaro.fr