Lors du procès d’Eric Zemmour, où le journaliste n’est pas venu, le parquet a requis, mercredi 1er juillet, 10 000 euros d’amende contre lui après son discours à la Convention de la droite datant du septembre dernier.
Eric Zemmour cité à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris pour des propos sur l’islam et l’immigration. Lors d’une Convention de la droite en septembre dernier, à Paris, le polémiste a tenu des propos virulents contre l’immigration et l’islam. Selon lui, les immigrés sont des "colonisateurs", et le voile et la djellaba des "uniformes d’une armée d’occupation".
Le tribunal a regardé, mercredi, le discours de 32 minutes qu’Eric Zemmour a tenu le 28 septembre lors de cette Convention de la droite. Six passages de ce discours font l’objet de poursuites contre le polémiste de 61 ans qui n’était pas présent à son procès. Selon son avocat qui le représentait, son client est de plus en plus "victime d’agressions" et qu’il n’est "pas un juriste". L’homme de loi a aussi ajouté que son client est "une personnalité intellectuelle qui veut un débat intellectuel. Aujourd’hui, le débat est strictement juridique", rapporte Ouest-france.fr.
Selon la procureure, les "infractions étaient parfaitement caractérisées", indique RTL. La magistrate a aussi souligné qu’ : "Au-delà du sentiment de haine et de rejet, il y a un appel, une exhortation au rejet, à la discrimination des musulmans dans leur ensemble, parce que tous ne peuvent être que des adeptes du Jihad, de la violence".
A l’issue de ce procès, le tribunal a condamné Eric Zemmour à 100 jours - amende à 100 euros -, soit 10 000 euros d’amende. La justice a aussi indiqué que les amendes du journaliste se transforment en peine emprisonnement si elles ne sont pas payées. Une large publication de la décision sera aussi effectuée aux "frais" du polémiste.
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