Ce mercredi après-midi, une cérémonie d’hommage a été organisée pour Eric Comyn, gendarme de 54 ans tué ce lundi soir lors d’un refus d’obtempérer. Sa femme, aujourd’hui veuve, a pris la parole.
"Je remercie notre France d’avoir tué mon tendre époux que j’aime tant, le père de nos enfants. Attention, je ne parle pas d’étranger, mais de récidiviste. Je l’affirme haut et fort, la France a tué mon mari, le père de mes enfants. La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance. La France a tué mon mari. Comment, pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ? Quand est-ce que nos législateurs ouvriront réellement les yeux ? Faut-il qu’ils soient touchés directement pour agir ? Combien de morts avant que ces assassins soient vraiment punis ? Bagne, expulsion, retrait des droits octroyés par une procédure tellement bien faite", témoigne la femme du gendarme, Harmonie Comyn.
L’adjudant Eric Comyn, 54 ans, marié et père de 2 ans, a été mortellement percuté par une voiture ce lundi soir à Mougins au niveau de l’A8. Le gendarme du peloton motorisé de Mandelieu-la-Napoule n’a malheureusement pas survécu à ses blessures malgré une prise en charge rapide. A quelques mois de la retraite, le gendarme avait envisagé de rejoindre la réserve opérationnelle. Il était engagé comme sous-officier de la gendarmerie depuis plus de 30 ans.