Rémy Daillet-Wiedemann, soupçonné d’être derrière l’enlèvement de la petite Mia, a été interpellé en Malaisie. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
Rémy Daillet-Wiedemann, considéré comme le "gourou" d’un groupe d’individus qui lutte pour les droits des parents, a été arrêté en Malaisie, samedi 29 mai. D’après Le Parisien, son interpellation a un lien avec sa situation administrative dans le pays.
D’origine française, l’ancien dirigeant du MoDem en Haute-Garonne a fait parler de lui dans l’affaire de l’enlèvement de la petite Mia, âgée de 8 ans, dans le Grand-Est. Depuis, il a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
Âgé de 54 ans, Rémy Daillet-Wiedemann a été exclu du MoDem en 2010. Il s’est ensuite installé en Malaisie. Après l’enlèvement de Mia, une vidéo a été mise en ligne où le quinquagénaire réfutait le terme d’enlèvement. "La grosse presse tente de nous discréditer au maximum en m’accusant par exemple de fomenter des enlèvements. Notre organisation, libre, résistante, rend des enfants kidnappés par l’État à des parents, à leur demande. Il n’y a donc absolument pas d’enlèvement", a-t-il affirmé.
Dans d’autres vidéos, Rémy Daillet-Wiedemann défendait l’idée d’un coup d’État populaire. Il se disait également opposer aux vaccins, aux impôts ou encore aux masques. Dans le cadre de cette affaire, six hommes et la mère de la fillette, tous proches de la mouvance anti-système et complotistes, ont été mis en examen et placés en détention provisoire, relate La dépêche.
> A lire aussi : Enlèvement : la petite Mia et sa mère ont été retrouvées en Suisse