Le père de Fayed, enfant tué par balles à Nïmes, revient sur cette terrible soirée dans un entretien sur RTL. "Mon fils, il est mort sur le coup. Mauvais moment, mauvaise journée", pleure-t-il.
Fayed est décédé dans une fusillade dans le quartier populaire de Pissevin, à Nîmes, lundi soir. Il se trouvait dans la voiture conduite par son oncle avec un autre enfant, qui s’en est sorti sain et sauf.
Le lendemain de cette fusillade, le père du petit Fayed s’est exprimé au micro de RTL.
Alpha Mady, le père de petit garçon tué dans cette fusillade, raconte avoir entendu des coups de feu alors qu’il se trouvait dans une voiture, en bas de chez lui, avec un ami. Sorti sans téléphone, il a appris la triste nouvelle par sa femme qui a appelé son copain. "On m’a dit que mon fils et mon frère étaient à l’hôpital. Je suis allé à l’hôpital et j’ai trouvé la voiture... avec des balles partout", "Les vitres brisées, le sang...", s’émeut-il.
Arrivé à l’hôpital, le père de Fayed raconte comment il a vu le corps sans vie de son fils. "Le docteur nous a fait attendre avant de voir notre fils mais il était mort. Il est mort sur le coup". Dans sa douleur, il confie "Je n’ai pas de colère. C’est la nature. C’est comme le vent. Des fois ça souffle à gauche, des fois ça souffle à droite, ça nous arrive tous. Chacun goûte ça. [Mon fils] était au mauvais moment, mauvaise journée, mauvais endroit. C’est tout. Moi, je laisse faire la justice, je laisse faire Dieu. La personne qui va payer, la souffrance de sa mère, ma souffrance et la souffrance de toutes les personnes qui ont vu ça".
Le père de famille souhaite l’enterrer à Mayotte et révèle que "Personnellement, jusqu’à ce que l’on enterre mon bébé, mon coeur se reposera". "C’est le destin. Ce qui est fait est fait. Ce n’est que la prière qui reste", se résigne-t-il.
Ramatou, la mère de Fayed, pleure la mort de son fils. Entourée d’amis, de familles, voisins,... elle réitère il "est parti". Le père de famille a d’ailleurs tenu à remercier tous ceux qui les soutiennent dans ce terrible moment que la famille traverse.